Question écrite concernant l'extension prévue de l'application "Fix My Street" afin de signaler les problèmes de sécurité dans l'espace public
- de
- Bianca Debaets
- à
- Barbara Trachte, Secrétaire d'État à la Région de Bruxelles-Capitale, en charge de la Transition économique et de la Recherche scientifique (question n°507)
Date de réception: 07/12/2021 | Date de publication: 10/03/2022 | ||
Législature: 19/24 | Session: 21/22 | Date de réponse: 09/03/2022 |
Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
21/01/2022 | Recevable | Bureau élargi du Parlement |
Question | En commission de l'égalité des chances et des droits des femmes du mardi 9 novembre dernier, Mme Ben Hamou a confirmé, dans le cadre d'un large débat sur les différents cas de violences sexuelles dans les lieux de sorties, qu'Innoviris finance actuellement une étude exploratoire sur la possibilité d'inclure dans Fix My Street l'aspect de la sécurité dans l’espace public. C'est pourquoi je voudrais vous poser les questions suivantes :
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Réponse | Concernant les questions qui relèvent de mes compétences, il convient de rappeler qu'Innoviris ne mène pas de recherche pour son propre compte, mais agit simplement en tant qu'organisme de financement. Le projet de recherche PUL-MOBIL « Producing Urban Legibility : Mobile City Applications and the Local Governance of Minor Offences » est financé dans le cadre du programme Prospective Research Brussels (durée du 01-01-2020 au 31-12-2023 ; avec une subvention de 219.850€ pour les deux premières années de recherche et 236.808€ pour les deux dernières années). La recherche est menée par le Crime & Society Research Group (SCRI-CRIS) de la Vrije Universiteit Brussel, avec la commune de Schaarbeek comme partenaire. Pour des raisons de confidentialité, Innoviris ne peut communiquer aucun résultat intermédiaire de la recherche. Toutefois, il est possible de se référer au résumé non confidentiel du projet tel que communiqué sur le site web du groupe de recherche (voir : https://cris.research.vub.be/en/pulmobile). L'étude de cas de Fix My Street vise à répondre à deux questions centrales de la recherche : 1. Comment les relations des citoyennes et des citoyens avec les gouvernements locaux en particulier, et avec l'État en général, sont-elles (re)configurées après l'introduction, dans les villes, d'applications mobiles et de systèmes de rapports participatifs ? 2. Comment réformer la manière dont les gouvernements locaux traitent le signalement des incidents par les citoyennes et les citoyens urbains afin d'obtenir de meilleures interventions sociales et matérielles ? Pour le reste des questions, je vous renvoie vers mes collègues, Madame Ben Hamou, Secrétaire d’Etat en charge de l’Egalité des chances, et Monsieur Clerfayt, Ministre en charge de la transition numérique. |