Question écrite concernant le logiciel d’espionnage Pegasus
- de
- Sadik Köksal
- à
- Rudi Vervoort, Ministre-Président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé du Développement territorial et de la Rénovation urbaine, du Tourisme, de la Promotion de l'Image de Bruxelles et du Biculturel d'intérêt régional (question n°784)
Date de réception: 07/03/2022 | Date de publication: 03/05/2022 | ||
Législature: 19/24 | Session: 21/22 | Date de réponse: 29/04/2022 |
Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
18/03/2022 | Recevable | Bureau élargi du Parlement |
Question | Je vous interrogeais récemment au sujet des caméras de surveillance chinoises Hikvision et Dahua et des risques despionnage sur certains GSM de marques chinoises bien connues. Aujourdhui, ce sont les révélations autour du logiciel espion Pegasus de la firme israélienne NSO utilisé par plusieurs gouvernements pour dérober des données privées qui minquiètent. Depuis sa création en 2011, lentreprise israélienne vend son logiciel -plus de cinquante Etats lauraient acheté- comme un outil décisif, destiné sur papier à la lutte contre le terrorisme et le crime organisé et multiplie de ce fait les discours assurant que tout est mis en uvre pour garantir cet usage légitime. Il est toutefois apparu que plusieurs gouvernements, en Europe et dans le monde, lont utilisé pour espionner des politiciens dopposition, des journalistes et des magistrats. Après ces révélations, les États-Unis ont placé NSO sur une liste noire.Pour cause, Pegasus peut ainsi accéder aux messages privés, aux carnets dadresses, aux photos et aux conversations dun téléphone. Il permet aussi dactiver à distance la caméra, le micro et la géolocalisation. Son utilisation coûterait en moyenne 25.000 dollars par cible. Pegasus est une véritable arme numérique utilisée contre des journalistes, des avocats, des militants et des responsables politiques de nombreux pays, dont européens. Voici mes questions ;
|
Réponse | J’ai l’honneur de vous adresser les éléments de réponse suivants : Je n’ai pas d’information sur la position de l’Union européenne à propos de l’entreprise NSO. Je ne dispose pas non plus d’information sur le fait de savoir si la Belgique a acheté ledit logiciel. Je peux en revanche vous confirmer que le logiciel Pegasus ne fait l’objet d’aucune utilisation par les services régionaux. Au surplus, je peux vous indiquer que la police fédérale judiciaire de l’arrondissement de Bruxelles Capitale nous a confirmé n’avoir jamais été sollicitée à ce sujet et n’a jamais dû donner d'assistance aux membres du gouvernement bruxellois concernant la sécurité de leurs téléphones portables. |