Question écrite concernant l'état de la rue Neuve.
- de
- Mathias Vanden Borre
- à
- Rudi Vervoort, Ministre-Président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé du Développement territorial et de la Rénovation urbaine, du Tourisme, de la Promotion de l'Image de Bruxelles et du Biculturel d'intérêt régional (question n°858)
Date de réception: 06/07/2022 | Date de publication: 05/08/2022 | ||
Législature: 19/24 | Session: 21/22 | Date de réponse: 19/07/2022 |
Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
11/07/2022 | Recevable | p.m. |
Question | Récemment, un article est paru dans les médias sur l'état lamentable de la rue commerçante la plus célèbre de Belgique. Depuis les années 1970-80, les cinémas, les boîtes de nuit et les librairies ont disparu et ils ont essentiellement été remplacés par de luxueux grands magasins et des boutiques familiales. En 2022, la plupart des boutiques de luxe et des magasins familiaux ont également disparu et la rue Neuve compte désormais de nombreux magasins de baskets, de solderies (oulet) et de magasins éphémères. Pour ce qui est de l’horeca, on ne trouve que des restaurants de hamburgers et autres chaînes de restauration rapide.
Il y a aussi beaucoup de cellules inoccupées, ce qui est bizarre pour une rue commerçante emblématique. Dans cet article, les experts soulignent les conséquences des mesures de lutte contre le coronavirus : à cause de la persistance du télétravail, moins de navetteurs peuvent faire les magasins pendant la pause de midi ou après leur travail. Ces navetteurs dépensent souvent plus d'argent que la population bruxelloise locale. La concurrence d’autres sites – aussi bruxellois – place de la Monnaie et porte de Namur par exemple est également rude. Pendant la crise du coronavirus, la chaussée d’Ixelles, où les loyers sont moins élevés que rue Neuve, a compté plus de visiteurs que la rue Neuve. Cette analyse est également partagée par les exploitants d'une série de magasins plus anciens. Ils constatent une baisse continue du nombre de clients extérieurs à Bruxelles. Ils soulignent également que la rue Neuve n'est plus accessible depuis l'extérieur de Bruxelles, ou que les non-Bruxellois ne sont pas du tout encouragés à venir faire leurs achats dans la rue Neuve, par exemple au moyen d'événements pouvant attirer ces clients dans la ville. Enfin, l'ambiance dans la rue Neuve est également en dessous de tout. On trébuche presque sur les nombreux mendiants et les trottinettes électriques. Il n'est dès lors pas surprenant que les visiteurs évitent l’endroit. Eu égard à ce qui précède, je demande donc au Gouvernement d'élaborer un plan d'action pour redorer l'image de cette rue commerçante et rassurer les commerçants sur le potentiel de la rue Neuve. Je voudrais poser les questions suivantes à ce sujet.
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Réponse | Je vous remercie pour votre question concernant l’état de la rue Neuve. Cela étant, pour plus de précisions, je laisse le soin à Madame la Secrétaire d’Etat Barbara Trachte, en charge de l'Economie, de répondre à cette question. En effet, cette question relève essentiellement de ses compétences. |